On écrit son prénom Salvatore ou Salutore, selon les sources.

Voilà un homme à la destinée curieuse et à la personnalité complexe. Originaire du Piémont, il combat aux côtés de Garibal­di lors des guerres d’indépendance italiennes, en tant qu’officier d’artillerie. En 1862, il s’installe en Égypte, comme ingénieur des travaux publics et entre au Grand Orient d’Égypte, Obédience fondée sur une patente de Memphis, issue de Marconis de Nègre, et dont le Grand Maître est Joseph de Beauregard, également Substitut Grand Hiérophante, et en tant que tel, dépositaire du Rite.

Ce dernier avait maintenu le Rite en Égypte, avec ses 95 degrés, mais, pour des raisons politiques, le Rite entra en demi-sommeil en 1869. Il sera réveillé trois ans plus tard par Zola, qui en obtint l’autorisation du Khédive Ismaël. Zola est élu Grand Maître le 21 Novembre 1872 et le Rite reprend vie le 21 Mars 1873. Puis Zola, élevé au 96°  degré le 1er Novembre 1873, en devient le Grand Hiérophante le 11 Janvier 1874.

En 1876, Zola confère les 95°  et 96° degrés à Giuseppe Ga­ribaldi, avec le titre de Grand Maître d’Honneur ad vitam du Sou­verain Sanctuaire d’Égypte.

En 1880, Zola limite des travaux du Grand Temple Mystique, et met en sommeil le Souverain Sanctuaire.

Puis il transmet la Grande Maîtrise à son Grand Chancelier, Ferdinando Francesco degli Oddi.

Après avoir ainsi résigné toutes ses fonctions, la fin de sa vie est marquée par un revirement complet : à la suite d’une guérison personnelle, qu’il juge « miraculeuse », il retourne au Catholicisme en 1896, abjure et renie tout ce qu’il avait accompli en tant que Franc-Maçon et devient farouchement anti-maçon. Il décède quelques années plus tard.

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Par MCD et JPP