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Giuseppe

Garibaldi

Né le 4 Juillet 1807 à Nice, Giuseppe Garibaldi est fils de Domenico, capitaine de la marine marchande et de Rosa Raimondi.

Sa vocation maritime l’oppose d’abord à sa famille.

Obtenant l’accord de son père, il voyage, à partir de l’âge de 15 ans, sur les mers d’Europe. Voyageant en 1833 au Proche Orient et dans l’Empire Ottoman, il acquiert les convictions d’un citoyen du monde, aspirant à soutenir les peuples luttant pour leur liberté.

Il adopte des idées saint-simoniennes au contact d’Emile Barrault, chef d’exilés français à Constantinople. Au cours du même voyage, il se familiarise avec les thèses de Mazzini pour l’unité italienne.

Il s’engage alors dans la marine de Sardaigne pour mener une propagande révolutionnaire. En février 1834, il est chargé par Mazzini de provoquer le soulèvement de l’arsenal de Gênes, devant s’accompagner d’une insurrection populaire dans le Piémont. La révolte échoue en Savoie et Garibaldi déserte. Reconnu comme chef de la conspiration, il est condamné à mort et se réfugie alors à Marseille.

En 1835, il part pour l’Amérique du Sud, prend parti pour des gouvernements provinciaux rebelles à l’autorité de l’Empire du Brésil, et combat avec ses marins à plusieurs reprises. Il entre également dans le corps révolutionnaire de « La Joven Europa » (Jeune Europe). En 1841, il part en Uruguay, où il soutient le nouveau gouvernement révolutionnaire contre l’ancien président, soutenu par le gouvernement argentin.

Il est initié Franc-Maçon en 1844 dans la Loge française « L’Asile de la Vertu », à l’Orient de Montevideo.

Il participe encore à de nombreuses batailles navales, pour le compte de la République Uruguayenne.

Il rentre en Italie peu après le début de la première guerre d’indépendance italienne, en 1848.

Il se met au service du Roi de Sardaigne et s’identifie désormais au destin de l’Italie.

Il restera le héros des guerres du Risorgimento, pour débarrasser la Patrie de l’occupation autrichienne. Après le bref intermède de la République Romaine, en 1849, il est de nouveau obligé de fuir, se réfugiant à New York de 1850 à 1853. Lors de la seconde guerre d’indépendance, à partir de 1858, il combat tout d’abord en Lombardie, puis en Romagne, et monte, en 1860, l’expédition « des Mille » en Sicile, où il s’empare de Palerme et de toute l’île. Puis il poursuit sa conquête en prenant Naples, et, le 26 octobre, rencontre Victor-Emmanuel de Savoie, qu’il salue comme Roi d’Italie, royaume proclamé le 14 mars 1861. La troisième guerre d’indépendance ne se terminera qu’en 1870, par l’unification des Etats pontificaux au Royaume d’Italie.

Entre-temps, Garibald est exalté à la maîtrise maçonnique en juin 1860, à Palerme. Le 11 avril 1862 il recevra les degrés 4° à 33° et sera installé Grand Maître du Grand Orient de Palerme. En mai 1864, il est élu Grand Maître de la Franc-Maçonnerie italienne.

Il participe à la guerre franco-allemande en 1870-71, appelé par les comités de Défense Nationale à l’initiative de Gambetta. Il remporte, en novembre 1870, à la tête de tirailleurs français, la victoire de Dijon. A la suite de quoi, en 1871, il est élu, sans avoir été candidat, à l’Assemblée Nationale par quatre départements français !

En 1876, le Grand Hiérophante S. A. Zola lui confère les 95° et 96° degrés de Memphis avec le titre de Grand Maître d’Honneur ad vitam du Souverain Sanctuaire d’Égypte. Ayant également reçu la filiation de Misraïm, comme Président d’honneur de « l’Ancien Rite Égyptien Réformé » de Misraïm, étant d’autre part déjà membre honoraire du Souverain Sanctuaire américain (présidé par Seymour) depuis 1865, et de celui de Grande-Bretagne (présidé par Yarker) depuis 1872, sa notoriété et son charisme en faisaient l’unificateur idéal des deux Rites. Il est élu en septembre 1881 Grand Hiérophante de Memphis par une confédération de Souverains Sanctuaires puis, le 24 décembre 1881, il est reconnu ès qualité par le Souverain Sanctuaire Roumain de Memphis et Misraïm, carté par G.B. Pessina. Dès lors, les deux Rites sont unis.

Le IVe Grand Hiérophante décède dans son île de Caprera le 2 juin 1882.

Dans son testament symbolique, cette prodigieuse figure a écrit :

« Je lègue : mon amour pour la Liberté et la Vérité ; ma haine du mensonge et de la tyrannie. »

​

Par MCD et JPP

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