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Peut-on rire de tout ? Une exploration des interactions morphiques.

Le rire est une expression humaine universelle, capable d’unir ou de diviser, d’élever ou d’abaisser. Mais peut-on réellement rire de tout ? Cette question, qui traverse les champs de la philosophie, de la psychologie, et de la spiritualité, prend une nouvelle dimension lorsqu’on l’envisage à travers le prisme des champs morphiques et de leur interaction avec les vibrations émotionnelles.

Selon les travaux de Rupert Sheldrake, les champs morphiques stockent et transmettent l’information collective issue des pensées, émotions, et comportements humains. Ces champs, modelés par nos interactions, réagissent aux intentions et aux vibrations qu'ils intègrent. L’humour, sous toutes ses formes, agit donc comme une force énergétique qui interagit directement avec ces champs et donc avec les individualités et les foules. Mais qu’en est-il des limites éthiques et spirituelles du rire ? Quels sont les impacts d’un rire malveillant, ironique ou destructeur sur ces résonances collectives ?

Le rire, lorsqu’il est authentique et bienveillant, agit comme une force de compensation dans les champs morphiques. Les études en psychologie positive, comme celles de Barbara Fredrickson, montrent que les émotions positives (rire, joie, gratitude) neutralisent les effets biologiques et émotionnels des vibrations négatives comme le stress ou la tristesse.

Le rire génère une émotion positive spontanée et dense. Il agit donc comme un catalyseur d'optimisme.

Dans un contexte collectif, rire d’un événement ou d'une situation triste peut alléger la charge émotionnelle qui pèse sur un égrégore ou un champ morphique. Cela ne signifie pas nier la douleur, mais offrir une respiration vibratoire pour alléger l’énergie dense de la souffrance.

Mais rire d’un événement triste sans intention sincère peut engendrer une dissonance dans le champ morphique. Pire encore, si l’intention dicte l’ignorance, la minimisation, la gravité ou critique acerbe de l’événement, le rire devient alors une vibration dissonante, amplifiant indirectement la négativité qu’il cherche à compenser.

Selon Viktor Frankl, psychothérapeute et survivant de l’Holocauste : “Un rire dénué d’empathie n’est qu’une ombre de légèreté.”

L’autodérision, lorsqu’elle est pratiquée avec bienveillance, représente une forme d’humour qui dissout les rigidités égotiques et permet de se reconnecter avec l’humilité. Selon Carl Gustav Jung : “Se moquer de soi-même est un acte libérateur qui désarme l’égo, ouvrant la voie à une introspection sincère.”

En termes de champs morphiques, l’autodérision harmonieuse crée une charge émotionnelle positive par la sécrétion d'endorphines, les hormones du bonheur, qui peut désamorcer les tensions et résonner positivement dans les interactions sociales. Elle peut aussi inspirer autrui à adopter une perspective plus douce par une vision égotique empathique.

Cependant, rire de soi de manière excessive ou mal intentionnée peut être destructeur. Si l’autodérision est motivée par une faible estime de soi ou un besoin inconscient d’autopunition, elle génère une vibration discordante qui affaiblit l’individu dans le champ morphique.

La différence réside dans l’intention émotionnelle : une autodérision sincère et joyeuse nourrit une énergie positive, tandis qu’une autodérision teintée de complexes négatifs et de mépris de soi agit comme un poison vibratoire.

La nature émotionnelle représente donc le carburant de l'interaction.

Un égrégore est une entité énergétique collective formée par les pensées et les intentions de ses membres. Ces structures, surtout lorsqu'elles sont spirituelles, comme le souligne Éliphas Lévi, sont nourries par des vibrations puissantes, souvent orientées vers l’élévation ou la transcendance par le partage d'un centre d'intérêt commun ou d'une passion.

Se moquer d’une communauté spirituelle par exemple avec ironie ou sarcasme injecte donc une vibration dissonante dans son égrégore. Cette vibration peut perturber temporairement l’énergie du groupe, mais elle est compensée par la force collective de l’égrégore.

De fait, si l’humour envers une communauté spirituelle est motivé par un désir sincère d’explorer des paradoxes ou de questionner ses dogmes, il peut enrichir le champ morphique en stimulant des réflexions. En revanche, une intention irrespectueuse ou malveillante crée une résonance négative dans le champ morphique. Cette énergie ne détruit pas l’égrégore, mais peut se retourner contre son émetteur, amplifiée par la nature du champ qu’elle a perturbé au-delà des susceptibilité égotiques individuelles et collectives qui peuvent parfois produire l'irréparable.

Hermès Trismégiste nous dit dans la Table d’Émeraude : “Toute intention vibratoire malveillante, dirigée vers un champ puissant, revient inévitablement vers son origine.”

Les champs morphiques sont sensibles non seulement à l’information qu’ils reçoivent, mais aussi à l’émotion qui l’accompagne. Une image, qu'elle soit virtuelle ou réelle, transmet bien plus que des traits humoristiques voire satiriques : elles véhiculent une intention émotionnelle qui conditionne la nature de sa résonance.

De fait, l'humour qui manque de respect à une communauté ou à ses valeurs spirituelles fragilise non seulement l’égrégore ciblé, mais plus encore l’émetteur de l’intention. En perturbant un champ puissant, elles attirent souvent des résonances amplifiées qui reviennent à leur origine sous forme dissonante voire violente.

Chaque rire, chaque mot, chaque intention émet donc une vibration qui nourrit ou perturbe les champs morphiques. La responsabilité énergétique consiste à s’interroger sur les émotions transmises par l’humour : contribuent-elles à l’harmonie ou à la dissonance ?

Rire d’un événement triste ou d’un dogme rigide peut être un acte alchimique, transformant la densité en légèreté. Mais pour que cette transmutation soit constructive, elle doit être guidée par une intention d’élévation et avant tout de respect.

Alors peut-on rire de tout ?

Rire de tout représente une liberté, mais aussi une responsabilité. À travers le prisme des champs morphiques, il devient évident que l’intention et l’émotion sous-jacentes au rire en déterminent les effets. Un humour sincère, respectueux et bienveillant nourrit les champs collectifs, tandis qu’un rire malveillant ou destructeur crée des dissonances qui finissent par revenir tel un boomerang à leur origine.

Comme l’a écrit Rabelais : “Le rire est le propre de l’homme, mais il doit être une lumière, non une ombre.”

Le rire doit être utilisé en conscience et avec sagesse afin de devenir un outil de transmutation, un acte alchimique qui élève les vibrations et enrichit les champs morphiques collectifs.

Comprenne qui pourra.


Francis Stuck



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