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Gérard Kloppel

Mes souvenirs

Nous nous sommes rencontrés, avec Gérard Kloppel, en 1978, à l’occasion d’examens universitaires. J’étais encore militaire, et nos premiers échanges concernèrent la guerre d’Algérie, qu’il avait faite comme officier des transmissions.

Nous avons participé ensuite au groupe Didaskalée, qui avait pour vocation d’étudier la Kabbale chrétienne.

Je le suivis dans le Martinézisme. Si le père Knietzeff était mon directeur spirituel, Gérard fût mon initiateur et guide opératif.

Sa maîtrise dans les travaux Coëns, sa connaissance de la che­valerie, nous amenèrent à animer deux triangles actifs, le premier avec Richard Gaillard, le second avec Max Duval, avec lequel nous créâmes le Grand Prieuré Martiniste.

Son origine protestante rigoureuse était exaspérée par mon or­thodoxie slave et ludique, et mon flirt avec le Bouddhisme et l’Islam. Il savait surmonter tout cela en soupirant, mais avec le sourire.

Nous nous sommes consacrés, en 1993, à l’aide aux chômeurs de longue durée, et Gérard créa une association qui travaille avec l’ANPE de Paris.

Je vécus même un mois chez lui, et ce furent de longues soirées studieuses, priantes et opératives.

Il me fit même un jour la joie, en souvenir de son père, de cuisiner un repas comme ce dernier l’aimait. Ce fut une alchimie gourmande.

Et puis il suivit la vallée du Rhône, appelé vers des lieux plus porteurs à ses yeux : Avignon, par exemple. Nos routes se séparè­rent, et je restais ancré en bord de Saône.

Par WZ

Extrait de : Le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm – Du fantasme à la réalité
MGS, Versailles, Editions Agastya, 2010, p. 83.

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